Nos liens les plus forts sont ceux
qui nous font nous développer

L’été aura été source de repos pour certains, et de défis pour d’autres. La saison a été également propice aux retrouvailles familiales, source de joies pour les uns ou d’épreuves pour les autres. Les réunions d’étude bouddhique de ce mois et celles d’octobre seront l’occasion d’aborder en profondeur la valeur et la fonction des liens qui nous attachent aux membres de notre famille. Et pourquoi pas, nous inspirer les uns les autres afin d’avancer d’un pas de plus dans ce domaine si essentiel.

C’est la raison pour laquelle nous vous présentons différents témoignages d’hommes et de femmes de générations différentes. Et ce, afin de montrer de manière vivante combien l’harmonie que nous souhaitons tous atteindre, repose sur la décision d’une seule personne qui s’y engage avec persévérance. Leurs vécus illustrent ce parcours où rejet, peurs, rancunes et blessures enfouies, cessent d’être des souffrances et deviennent le terreau moyen de faire naître une nouvelle attitude pleine d’humilité.

« La foi pour réaliser l’harmonie au sein de la famille » est la première des cinq orientations de croyance proposées aux pratiquants du mouvement Soka du monde entier ¹. Daisaku Ikeda écrit : « Le mouvement Soka a toujours porté son attention aux défis concrets posés par la “révolution humaine” de chaque individu et par la “révolution familiale” de chaque foyer. De tels efforts peuvent sembler pénibles et laborieux, mais ils expliquent pourquoi les pratiquants sont aussi solides et inébranlables ². »

La structure familiale, aujourd’hui multiforme, qu’elle nous semble idéale ou non, est la micro-société au sein de laquelle ses membres se forgent en tant qu’êtres humains. C’est pourquoi, relever les défis posés par les situations familiales appelle une croissance personnelle qui rejaillira assurément dans tous les autres domaines de la vie.

Chacun peut s’emparer de cette question : « Quelles valeurs je voudrais faire primer au sein de ma famille, pour mes aïeux autant que pour mes descendants ? » Chacun peut être celui ou celle qui, en développant son propre bonheur, brise une destinée malheureuse subie de génération en génération. N’est-ce pas là une voie pour l’émergence d’un monde meilleur ?

Florence Dinh,
Rédactrice en chef

1. Daisaku Ikeda, Les Cinq Orientations éternelles de la Soka Gakkai, Acep.
2. Daisaku Ikeda, La Jeunesse et les écrits de Nichiren, Acep, p. 170.

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