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Parution de Valeurs humaines de novembre 2021

« Racines »

« Écarter le provisoire pour révéler le véritable » est un principe essentiel du bouddhisme de Nichiren (voir Dossier, p. 23-35). L’expression japonaise, hosshaku kempon, se compose de quatre caractères : Hotsu (abrégé en hos) traduit par « écarter », shaku « provisoire », ken « révéler » et hon (lu ici pon) « véritable ».

Le caractère hon a aussi le sens d’origine, de source, de racine ou encore de fondement. Il compose ainsi le mot Nihon, Japon, pays le plus à l’est de notre monde, qui est donc la source (hon) du soleil (ni). On le retrouve dans de nombreux autres mots, comme par exemple honshin, l’intention véritable, c’est-à-dire ce qui est au fond (hon) de notre cœur (shin). Il occupe une place particulière dans l’enseignement de Nichiren, composant par exemple les mots Gohonzon, l’objet fondamental de vénération, ou encore honmon, l’enseignement essentiel.

Le pictogramme chinois à l’origine de ce caractère (hon) figure trois grosses racines, surmontées d’un petit arbre. Il signifie ainsi que ce qui est fondamental n’est pas toujours visible. Puisant dans ses racines, le petit arbre grandira et donnera du papier, c’est pourquoi hon signifie encore « livre » en japonais.

Le caractère shaku, « provisoire », signifie littéralement « empreinte » ou « trace ». C’est par exemple l’empreinte que laisse le pied sur le sol. Il ne faut donc pas prendre l’empreinte pour le pied. C’est un principe essentiel du bouddhisme, les phénomènes apparents cachent une entité plus profonde. Selon l’enseignement de Nichiren, notre vie présente est la manifestation provisoire d’une vie originelle, que l’on nomme « état de bouddha », qui se révèle et devient plus manifeste au fur et à mesure des progrès de notre pratique. Les souffrances traversées en cette vie sont autant de petitesmorts, qui polissent notre humanité et nous préparent au prochain grand saut. Elles nous permettent d’effectuer des mues successives, nous libérant du superficiel, et nous invitent à nous consacrer à ce qui est profond et essentiel, comme écrire l’histoire de la paix.

Bertrand Rossignol,
Directeur de la rédaction



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