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Parution de Valeurs humaines d'octobre 2021

« De l’exil au voyage »

Le 12 mai 1261, le gouvernement militaire japonais prend la décision d’arrêter Nichiren Daishonin et de l’exiler sur la péninsule d’Izu. Nichiren dénonce une injustice, car il n’y a eu aucune enquête officielle de faite. Nichiren est d’abord victime de la haine qu’il inspire à Shigetoki 1 et à son fils, le régent Nagatoki, lesquels se débarrassent de lui en l’exilant. « Quand les autorités découvrirent, à leur grande surprise, que j’étais toujours vivant, elles m’exilèrent dans la province d’Izu. Quand des personnes sont aveuglées par la haine, elles n’hésitent pas à commettre des crimes qui causeront leur propre perte 2. » Shigetoki décédera quelques mois plus tard.

Nichiren est abandonné sur le rivage de la péninsule. Il est alors recueilli par Funamori Yasaburo et sa femme, un couple de pêcheurs, qui lui font des offrandes environ trente jours durant. « Il est donc possible que l’Honoré du monde à la Grande Illumination, seigneur des enseignements, soit réapparu pour me venir en aide, en devenant vous-même et votre épouse 3 », leur écrit-il pour exprimer sa reconnaissance.

Dix ans plus tard, au mois d’octobre 1271, Nichiren arrive sur l’île de Sado, lieu de son second exil. La condamnation au bannissement était une lourde peine, rare à l’encontre d’un moine. Elle était souvent ressentie comme pire que la peine capitale. Sa durée n’était pas fixée à l’avance et il était courant d’y finir ses jours. Plus le lieu d’exil était éloigné de Kyoto, plus la sentence était considérée comme sévère. Banni à Izu puis à Sado, Nichiren est condamné par deux fois à un exil lointain. Sept cents ans après l’exil d’Izu, le 4 octobre 1961, le jeune Daisaku Ikeda prenait pour la première fois son envol pour l’Europe et la France. Il avait sur lui, près de son cœur, la photo de son maître, Josei Toda, et à l’esprit le grand vœu de Nichiren Daishonin. Sept cents ans plus tard, l’âpre combat de ce dernier portait enfin ses fruits, et ses exils lointains se transformaient en voyages pour la paix dans le monde.

Bertrand Rossignol,
Directeur de la rédaction



1. Hojo Shigetoki est le père du régent Hojo Nagatoki. Bien que retiré au temple Gokuraku-ji, il reste un personnage influent du pouvoir en place.
2. Lettre à Shimoyama, WND-II 700.
3. L’exil à Izu, Écrits, 37.

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