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Parution de Valeurs humaines de décembre 2020

« Un moment charnière »

Crise sanitaire, crise économique, crise sociale, crise écologique, crise diplomatique, crise existentielle, jusqu’à la crise de nerfs… Le mot « crise » a une fâcheuse tendance à envahir nos esprits. Dans la situation actuelle, nous devons faire preuve d’une véritable résistance intérieure pour que tout ce que véhicule ce mot ne nous paralyse pas.

L’étymologie du mot « crise » est intéressante. Crisis en latin signifie : manifestation brutale ou violente d’une maladie. C’est le moment paroxystique d’une maladie, quand celle-ci s’exprime le plus vivement. Le grec krisis renvoie, quant à lui, à l’idée de jugement ou de décision. La crise correspond à un moment clé, un moment où tout doit se décider. L’étymologie grecque complète l’idée de douleur propre à l’étymologie latine, en lui associant l’idée d’opportunité. La souffrance doit ainsi être comprise comme l’annonce du changement. On retrouve cette même notion en chinois – et en japonais –, où le mot « crise » est composé de deux caractères. Le premier signifie « danger » et représente un homme au bord d’un précipice, le second signifie « opportunité ».

Des principes constitutifs du bouddhisme de Nichiren évoquent cette même idée que « l’heure la plus sombre se situe juste avant l’aube », ainsi en est-il du principe « la pure fleur de lotus s’épanouit sur un étang boueux1 », image de l’éveil au cœur de notre monde de souffrances.

« L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! », s’exclamait, il y a quatre-vingts ans, le général de Gaulle dans son appel2. En des temps bien plus sombres encore, il gardait espoir en la victoire future. L’Histoire lui donna raison, non parce que c’était écrit, mais parce que la conscience de sa mission et sa détermination l’écrivirent.

Toute la force des écrits du président de la SGI tient dans le fait que les mots « défaite », « désespoir », « malheur » ou encore « résignation » n’y ont aucune place. Leur lecture régulière nourrit en profondeur notre espoir en la victoire future de nos valeurs et de nos idéaux.

Bertrand Rossignol,
Directeur de la rédaction



1. Écrit du Nouvel An, Écrits, 1144.
2. Appel du 18 juin 1940, in Discours et messages, tome 1, Plon, p. 3.


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