Le bonheur sans condition
Et si nous terminions cette année en beauté, en invitant, par exemple, le sujet du bonheur à nos tables de fêtes ? Il est d’usage de considérer que chacun possède sa propre définition du bonheur. Il est aussi habituel de conditionner ce bonheur à des réussites personnelles : une bonne santé, une sécurité affective et matérielle, de la reconnaissance sociale, une absence de problèmes… Et c’est en quoi il est finalement assez ardu de se retrouver autour d’une vision d’un bonheur pour soi qui pourrait aller de pair avec le bonheur des autres.
Or, la philosophie du bouddhisme intègre toutes ces approches du bonheur dans une vision durable, en enseignant que tout être humain a le même droit au bonheur. Que chacun est capable de vivre le bonheur, du seul fait d’être en vie. On parle alors d’un bonheur absolument libre de toutes circonstances ou conditions, celui que l’on peut ressentir en soi, et créer sans délai. En questionnant le moyen de se libérer des souffrances liées à la naissance, à la maladie, à la vieillesse et à la mort – ces quatre conditions auxquelles tout être vivant est soumis –, le bouddhisme s’est centré sur l’enseignement d’un mode de vie dédié au bonheur le plus élevé. Plus qu’une destination, le bonheur devient alors une confiance de plus en plus pleine en ce que nous sommes et en ce que nous sommes venus apporter au monde. Ainsi, c’est par nos désirs et par nos souffrances que nous trouvons à chaque fois la clé pour ouvrir et renforcer ce bonheur-là, indestructible. C’est pourquoi, pour illustrer ce thème, nous avons choisi de réunir les témoignages de trois personnes qui, malgré la dépression – fléau de notre époque – ou des troubles psychiques, ont manifesté ce bonheur duquel découlent toutes sortes de bienfaits. Toutes peuvent attester que la récitation de Nam-myoho-renge-kyo est la clé d’un profond sentiment de bonheur, libre des circonstances.
Enfin, 2024 aura été colorée par le renouveau dans la foi de chacun.e, impulsion donnée suite au départ de notre cher maître Daisaku Ikeda. Au printemps dernier, l’ouverture de la Salle de maître et disciple puis, à l’automne, la tenue du Festival de la jeunesse engagée pour la paix sont deux grandes réalisations qui auront permis au mouvement Soka de générer un élan de soutien mutuel et de prise d’initiatives pour le bien de tous au sein de notre pays.
Toute l’équipe de Valeurs humaines vous remercie chaleureusement pour votre soutien et pour les encouragements que beaucoup d’entre vous nous font parvenir.
Nous vous souhaitons de belles fêtes !
Cap sur 2025, où nos résolutions nous emmèneront encore plus loin !
Florence Dinh,
Rédactrice en chef
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