Parution de Valeurs humaines de juillet/août 2023
Encore et toujours, l’espoir triomphera !
Né en 1930 et reconstruit au sortir de la Seconde Guerre mondiale, on peut dire que le mouvement Soka s’est fondé sur le refus catégorique de la guerre, de la destruction du joyau qu’est l’humanité. Chacun de ses présidents successifs a vécu en sa chair les ravages de la guerre. C’est pourquoi ils ont engagé toute leur vie à faire rayonner les valeurs de la paix.
Il y a trente ans, le 6 août, Daisaku Ikeda débutait l’écriture inlassable de La Nouvelle Révolution humaine. Plume vive et persévérante, chaque jour, il a raconté la construction du mouvement Soka au Japon et dans le monde entier. Il a narré le développement d’innombrables personnes parvenues à construire un bonheur durable. Merveilleux exemples qui nous ramènent à nous-mêmes.
En 2023, la guerre fait toujours rage. À ce sujet, les médias nous abreuvent chaque jour de chiffres, de nombres de personnes mortes, montrant là une réalité de la guerre somme toute partielle, et peu encline à faire réagir. Une guerre qui éclate emporte avec elle non seulement des vies précieuses, mais aussi elle brise les rêves de ceux qui restent, dévie leurs trajectoires et promesses d’une vie simplement heureuse.
Combien de traumatismes, de déracinement subis, de problèmes de santé prématurés, de conséquences sur les générations suivantes, même celles qui apparaissent en temps de paix ? Et, si cette femme qui fuit laissant tout derrière elle, c’était moi ? Et si cet homme qui laisse partir femme et enfants, c’était moi ? Et si le regard éteint de cet enfant était le mien ?
Les pages de ce numéro ont toutes pour fil rouge le pouvoir de régénération de la vie humaine qui réside au cœur de la pratique du bouddhisme de Nichiren. À travers les voix de quelques-uns, c’est la force issue de la croyance, du lien avec le maître bouddhique qui s’exprime et qui reconstruit sur une terre ravagée.
Connaître et questionner les histoires de ceux qui ont été touchés, de près ou de loin, par la réalité de la guerre peut en écarter la menace. Ces histoires s’adressent ainsi particulièrement aux jeunes et aux générations suivantes, afin qu’ils cultivent en leur for intérieur, un espoir solide et le sens de l’importance cruciale de la paix. À l’instar des jeunes femmes du mouvement Soka qui se sont réunies, solidaires et joyeuses le 11 juin dernier, pour faire avancer la paix à travers leurs propres réalisations.
Florence Dinh,
Rédactrice en chef
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